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«On ne vendra pas plus parce qu’on a de beaux textes»

  • Photo du rédacteur: Linéa
    Linéa
  • 23 avr.
  • 2 min de lecture

Non. Mais on peut perdre des ventes à cause de textes faibles.


Par Christine Paré

Les beaux textes font plus qu’être jolis. Ils évitent que de bons produits soient affaiblis par des messages flous ou maladroits.

Image par Pixabay


Quand un client ou un dirigeant pense que de bons textes, des contenus bien écrits, c’est juste commode. Cette phrase, elle part d’une logique qui semble implacable: ce ne sont pas les mots qui font signer des contrats, ce sont les produits, les prix, les relations, la stratégie. Les textes, eux, viennent après. En soutien. En commodité. En luxe superflu.


Mais c’est justement là que réside le problème. Parce qu’un texte, ce n’est pas juste un habillage. Ce n’est pas une cerise sur le gâteau marketing.


C’est une pièce de la mécanique d’influence. Et une pièce qui peut — très concrètement — faire basculer une décision.


Un bon texte ne vend pas. Il fait mieux.


Il donne envie d’acheter. Il rassure. Il clarifie. Il élève la perception de la marque en donnant une impression de sérieux et de compétence. Il crédibilise une solution. Il mobilise des parties prenantes internes. Il aide un client à mieux défendre son propre choix d’achat à l’interne.


Et surtout: il évite que de bons produits soient affaiblis par des messages brouillons, flous ou maladroits.


Un bon texte ne force rien. Il crée des conditions favorables. Et souvent, ce sont ces conditions qui jouent un rôle décisif entre un marché conclu… et une vente perdue sans bruit.


Ce qu’un mauvais texte peut coûter


Un texte mal ficelé, même court, peut:

  • Baisser le niveau de confiance du lecteur.

  • Donner une impression de négligence.

  • Faire fuir des talents ou des partenaires.

  • Créer un doute là où il n’y en avait pas.

  • Entraîner un «non» sans qu’on sache vraiment pourquoi.


Ce n’est pas parce qu’un client ne dit rien qu’il n’a pas été rebuté. Et ce qui fait pencher la balance, ce n’est pas l’offre. C’est l’impression qu’elle laisse.


Entre deux propositions équivalentes, deux sites Web similaires, deux infolettres dans une même boîte de réception… ce sont rarement les faits objectifs qui tranchent. C’est un détail. Un ton. Une fluidité. Une clarté. Une façon de dire les choses. Et ça, ça ne s’improvise pas.


En résumé


Non, les «beaux textes» ne font pas tout. Mais ils font quelque chose de plus discret, de plus profond, de plus stratégique: ils préparent le terrain. Ils placent l’intuition de la clientèle du bon côté. Ils amplifient l’intention.


Et dans un monde où tout le monde vend à peu près la même chose… c’est souvent un bon moyen de sortir du lot.




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